Tirage du 1er juillet 2023
Sets utilisés : Abby Carol Danton – Primal ×2
Soumissions :
Claire Billaud
Une trombe marine emporta tout un banc de homards, et en continuant son chemin, elle se transforma en tornade, avant de se disperser et de lâcher son contenu à l'orée d'une forêt de sapins.
Un artiste soi-disant d'avant-garde fut le premier à découvrir le phénomène, et le fit passer pour sa propre performance dénonçant les fêtes de Noël. Voir les homards accrochés aux sapins par leurs pinces en juillet laissait cependant planer un doute.
Albert Aribaud
À première vue et de loin c'était juste une forêt de sapins. C'est quand le vent s'est levé qu'on a réalisé qu c'étaient des essaims de xéno-homards volants affamés.
Maïm Garnier
Dans les vastes forêts de nuages, seuls les homards géants avaient pu être apprivoisés et acceptaient de transporter des voiliers de passagers. Quand ils étaient bien lunés. On attendait parfois des lunes sur un îlot entre deux cités. Autant dire que les voyages étaient tendus.
Lolopottolo
Éole avait décidé d'aider l'écrevisse perdue dans la forêt à retrouver son ruisseau, c'était la quête de l'eau vive qui commençait.
Elmerlickamul
Profitant de l'ombre d'un grand sapin, il sombra doucement dans une sieste post-prandiale réparatrice. Une petite brise venue de l'ouest lui caressait les joues. Dans son rêve il voyageait dans le temps, il nageait dans les mers du Cambrien quand surgit un gigantesque prédateur.
Velvet Wombat
Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine.
Je jette un dernier regard sur mon sapin, mon homard et mon domaine.
Zebree
Hakim le fils de l'esturgeon est venu me chercher
Les druides ont décidé mener le combat dans l'eau salée
Alex Nikolavitch
Le vent dans les saules, c'est une chose. Le vent dans les cèdres c'en est une autre. Plutôt que d'un Monsieur Crapaud fan de vitesse, cela avait révélé les goûts de parapentiste de Monsieur Ecrevisse. Malgré sa tendance à se prendre dans les branches et à manquer de se dessécher, pendu comme un jambon, il s'éclatait.
Vincent Corlaix
Le climat est complètement déréglé. Hier, nous en étions à la troisième semaine d’averses d’écrevisses. La bestiole prolifère partout maintenant. Ça s’est un peu calmé en fin de semaine, lorsqu’on a eu droit à des tempêtes de carpes, brochets, hérons, patapons, balbuzards-pêcheurs, loutres, et ragondins.
Le gros problème, maintenant –outre le nettoyage des forêts– ce sont les menus complètement farfelus des restaurants de la région.
Françis Mizio
Depuis la tempête du siècle, tout ce qui avait été retenu par les rares arbres restés intacts se décomposait au soleil, répandant une odeur horrible. Parfois des poissons ou des crustacés retombaient. C’était ça de récupéré en attendant les secours et le parachutage de vivres.